Symposium
Symposium "Musées : Système, Contrôle et Émancipation"
Du :
12 décembre 2024
Au :
13 décembre 2024
Lieu

Auditorium

Organisateur

Cnap x Capc 

Tarif

Gratuit

Résumé

À l’occasion de la clôture du récit de collection Amour Systémique, le Capc propose les 12 et 13 décembre 2024 un symposium d’étude intitulé Musées : Système, Contrôle et Émancipation, dans la lignée de celui qui s’est tenu les 8 et 9 décembre 2022, Collections : Récits, Fictions, Spéculations
 

Réservation en ligne ICI

Vue de l'exposition "Amour Systémique". Photo Arthur Péquin
Vue de l'exposition "Amour Systémique". Photo Arthur Péquin

Ponctué par des études de cas, conférences, tables rondes, ateliers et performances, le symposium réunit un ensemble d’invités qui tenteront, avec le public présent, d’établir, analyser et défaire les éléments qui font du musée d’art contemporain un système à part entière : à la fois constitué de règles, normes et grilles, mais, aussi, toujours « hors-norme » et en situation de dérèglement constant. 

 

Il s’agira également de se nourrir d’expérimentations récentes (d’artistes, commissaires d’expositions, travailleuses et travailleurs de l’art) et imaginer des opérations futures sur le musée et son système en faisant appel, en premier lieu, au fondement de l’institution muséale : sa collection. 

 

Ces exercices de l’imagination seront d’ordres multiples : ils travailleront l’horizon abolitionniste (la fin du musée), feront usage de la fiction comme outil générateur de nouveaux possibles, et tenteront des redéfinitions conceptuelles (de termes comme « patrimoine ») afin de redéployer d’autres modèles et méthodes. 

 

Ce symposium se fonde sur les travaux de deux chercheur.euse.s : Eva Meltzer et Fernando Dominguez Rubio et plus particulièrement leurs ouvrages respectifs : Systems we have loved : Conceptual art, affect and the antihumanist turn (2013, The University fo Chicago Press) et Still Life : Ecologies of the Modern imagination at the art museum (2020, The University of Chicago Press). Il s’inspire également du travail de l’artiste Sung Tieu, dont les œuvres et interventions ponctuent l’exposition Amour Systémique

 

Une coproduction entre le Capc et le Centre national des arts plastiques (Cnap)

 

 

 

 

 

PROGRAMME - Jeudi 12 décembre 
 

  • 8h30 > Accueil café-croissants
     
  • 9h > Mots d’ouverture
    Sandra Patron & Béatrice Salmon
     
  • 9h30 > Conférence d’ouverture
    Cédric Fauq, Breakup Songs
      
  • 10h45 > Étude de cas #1
    Luca Lo Pinto, Un musée de l’imagination préventive (MACRO, Rome)
     
  • 11h15 > Étude de cas #2
    Ahmet Öğüt, Bakunin’s Barricade (2015-2022) 
      
  • 11h45 > Avant-première
    Elfi Turpin, Multiplier les mondes (FRAC MECA)
     
  • 14h > Ateliers
    Chris Cyrille, La re-conceptualisation du musée chez Glissant
    Matthieu Laurette, Quelques propositions supplémentaires pour la collection
    Anne Cadenet et Nicolas Montgermont, À partir de Max Neuhaus
     
  • 14h > Projection
    White Balls on Walls de Sarah Vos, 2022
     
  • 14h > Déambulation
    menée par Adrien Tinchi (artiste en compagnonnage au Capc)
     
  • 17h > Table ronde / Conversation
    L’idée du communisme, l’art et la praxis
    Carte blanche à Guillaume Maraud avec John Robert, Claire Thouvenot et Philomène Trouiller



     

PROGRAMME - Vendredi 13 décembre 
 

  • 9h > Accueil café-croissants
     
  • 10h30 13h > Kiss, œuvre de Tino Sehgal
      
  • 9h30 > Conférence
    Nicolas Heimendinger, Institutions d’art contemporain en France : origines et paradoxes
     
  • 10h45 > Étude de cas #3
    Susanne Pfeffer, sur MUSEUM au MMK de Francfort
     
  • 11h15 > Étude de cas #4
    Xavier Franceschi à propos de Kiss de Tino Sehgal
     
  • 11h45 > Avant-première
    Kasia Redzisz, Préfigurations d’un musée : Kanal Pompidou à Bruxelles
      
  • 14h > Ateliers
    Chris Cyrille, La re-conceptualisation du musée chez Glissant
    Matthieu Laurette, Quelques propositions supplémentaires pour la collection
    Clélia Barbut, Performances et entretiens d’artistes
     
  • 14h > Projection
    White Balls on Walls de Sarah Vos, 2022
      
  • 14h > Déambulation
    menée par Adrien Tinchi (artiste en compagnonnage au Capc)
     
  • 17h > Conversation
    avec Sung Tieu et Vid Simoniti, modérée par Cédric Fauq
      
  • 17h30 > Performance
    Nicolas Montgermont, Système implicite
     
  • 18h30 > Mots de clôture
    Sandra Patron & Béatrice Salmon





     

INTERVENANTS

 

Clélia Barbut, maîtresse de conférence en histoire de l’art
Clélia Barbut est maîtresse de conférences en histoire de l’art contemporain à l’université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, chercheuse au laboratoire AIAC. Spécialiste de la performance et de son archivage, qui vise à étudier les modalités de réactivation d’un ensemble d’œuvres protocolaires de la collection. Elle est co-responsable à l’université Paris 8 du programme de recherches Awaiting Scores (2025-2026), qui porte sur les partitions d’artistes.

 

 

Eva Barto, artiste
Eva Barto est diplômée de l’Université Paris 1 en Théorie du cinéma puis des Beaux-Arts de Paris. Elle participe ensuite au programme de Post-Diplôme international de L’Ensba Lyon en 2014. Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles, à la galerie gb agency (Paris, 2016) ainsi qu’au Centre d’Art de la Villa Arson (Nice 2016) et prochainement au Kunstverein Nuremberg ainsi qu’à la KunstlerHaus de Stuttgart (2020). Il a également été présenté dans plusieurs expositions collectives en France et à l’étranger. En 2021 l'artiste était en résidence à New York en collaboration avec le Sculpture Center (Residence Étant- donnés). En 2016, elle crée le projet éditorial Buttonwood. Press. Eva Barto est fondatrice du collectif La Buse et coanime l’émission ForTune sur *Duuu Radio avec Estelle Nabeyrat.

 

 

Anne Cadenet, responsable de la collection au Capc musée d’art contemporain, Bordeaux
Anne Cadenet est historienne de l’art de formation et responsable scientifique des collections du Capc depuis 2019. Elle s’intéresse particulièrement aux enjeux liés à la documentation des collections et aux défis techniques et déontologiques de restauration que soulèvent les œuvres créées ces dernières décennies. Elle mènera avec Nicolas Montgermont un atelier qui s’appuiera sur le programme Cold Case 02 : Max Neuhaus dont l’œuvre à longtemps conservé une part d’ombre. Le dysfonctionnement de la sculpture sonore de Max Neuhaus installée au Capc a fait l’objet d’une étude portée par deux chercheurs du laboratoire du LAM à l’Institut Jean Le Rond d’Alembert.

 

 

Chris Cyrille, poète, critique d’art et conteur d’exposition indépendant
Chris Cyrille-Isaac est poète, critique d’art, commissaire d’exposition et chercheur en philosophie. Enseignant en théorie à l’École supérieure d’art de Clermont Métropole, il écrit pour différentes revues et magazines. Il est le co-auteur du livre Mais le monde est une mangrovité. Premières propagules (Rotolux Press, 2023). Curateur du projet transdisciplinaire Mangrovité et président de la plateforme curatoriale Mangrovity Art Fund, sa recherche porte sur les philosophies caribéennes, les mouvements de l’internationnalisme noir et la littérature anticolonialiste. Chris Cyrille est membre du comité scientifique du Edouard Glissant Art Fund et des Routes des personnes mises en esclavage de l’UNESCO.

 

 

Cédric Fauq, commissaire en chef du Capc musée d’art contemporain, Bordeaux
Cédric Fauq est commissaire en chef au Capc depuis septembre 2021. Ses projets les plus récents incluent les expositions collectives Air de repos (Breathwork), Barbe à Papa et Le Club du Poisson-Lune ainsi que le festival de performances L’Académie des Mutantes. Au Capc, il a également collaboré avec les artistes Nina Beier, Abbas Zahedi, Olu Ogunnaike, Sung Tieu, Aria Dean et Maxime Bichon. De 2020 à 2021, il a été curateur au Palais de Tokyo. Avant cela, il était curateur des expositions à Nottingham Contemporary (Royaume-Uni). Cédric Fauq développe également des projets en indépendant et a récemment travaillé avec Matthieu Laurette pour son exposition rétrospective au MAC VAL.

 

 

Xavier Franceschi, responsable de la collection art contemporain du Cnap
Xavier Franceschi a été directeur du Centre d’art contemporain de Bretigny (Essonne) de 1991 à 2002, où il a notamment proposé les expositions personnelles de Carsten Höller, Lisa May Post, Michel Blazy, Roman Signer, Maurizio Cattelan, Atelier van Lieshout, Paola Pivi, Pierre Bismuth, etc. De 2002 à 2006, Xavier Franceschi a été inspecteur de la création en charge de la commande publique à la Délégation aux Arts Plastiques, Ministère de la Culture et de la Communication. Il a ensuite été directeur du Frac Île-de-France de 2006 à 2022 où il a présenté entre autres les travaux de Ulla Von Brandenburg, Keren Cytter, Joao-Maria Gusmao/Pedro Paiva, Haris Epaminonda, Judith Hopf, etc. Pour l’institution, il a développé un projet multisite avec, aux côtés de son lieu historique du Plateau (Paris), la mise en place d’un deuxième site à Rentilly (Seine-et-Marne) – Château réhabilité avec le concours de Xavier Veilhan et des architectes Bona/Lemercier – et la création de nouvelles réserves à Romainville (Seine-St-Denis) – Freaks architecture – qui ont été inaugurées en juin 2021. Xavier Franceschi est nommé en 2024 responsable sur la période contemporaine de la collection arts plastiques du Centre national des arts plastiques (Cnap).

 

 

Nicolas Heimendinger, docteur en esthétique, sciences et technologie des Arts
Nicolas Heimendinger est docteur en histoire de l’art de l’université Paris 8 Vincennes Saint-Denis. Il enseigne actuellement à l’université Paris-Cité. Il est l’auteur d’une thèse sur le tournant des institutions publiques vers l’art d’avant-garde dans les années 1960-1970, récompensée en 2023 par le prix Valois du ministère de la Culture. Il travaille notamment sur l’histoire des politiques de la création artistique, sur les transformations des lieux d’exposition de l’art contemporain, sur les rapports entre musées et marché de l’art ou encore sur les redéfinitions des normes et des institutions de la culture légitime, à partir de recherches menées en France, aux Etats-Unis et en Allemagne.

 

 

Matthieu Laurette, artiste
Matthieu Laurette est un artiste français qui travaille avec une variété de médiums, tels que la télévision, la vidéo, l’installation, la sculpture, les œuvres sur papier, ainsi que des interventions dans l’espace public. En 2003, il a été lauréat du Prix de la Fondation Ricard pour l’art contemporain. En 2024, le MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne lui a consacré une exposition rétrospective intitulée MATTHIEU LAURETTE : UNE RÉTROSPECTIVE DÉRIVÉE (1993-2023), sous le commissariat de Cédric Fauq, qui présentait 30 années de production artistique et incluait un ensemble de nouvelles œuvres et interventions ainsi qu’une publication. En parallèle et en complément de l’exposition, le MAC VAL a publié Matthieu Laurette : une monographie dérivée (1993-2023), une édition bilingue de 336 pages et plus de 800 photos, dont le graphisme a été confié à Syndicat.

 

 

Luca Lo Pinto, directeur artistique du MACRO - Musée d’art contemporain de Rome
Luca Lo Pinto est le directeur artistique du MACRO - Musée d’art contemporain de Rome. De 2014 à 2019, il a travaillé comme conservateur à la Kunsthalle Wien. Il est cofondateur du magazine et de la maison d’édition NERO. Il a produit une série d’expositions individuelles avec des artistes tels que Emilio Prini, Simone Forti, Nathalie du Pasquier, Jason Dodge, Tony Cokes, Cinzia Ruggeri, Camille Henrot, Olaf Nicolai, Pierre Bismuth, Babette Mangolte, Lawrence Weiner, Gelatin & Liam Gillick, Charlemagne Palestine, ainsi que des publications avec Emilio Prini, Mario Garcia Torres et Mario Diacono. Ses essais ont été publiés dans de nombreux catalogues et magazines internationaux. En 2012, il a dirigé le livre Documenta 1955-2012. L’histoire sans fin de deux amants. Luca Lo Pinto enseigne à la
NABA, à la Luiss et à l’Accademia Costume & Moda.B.

 

 

Guillaume Maraud, artiste
Guillaume Maraud est doctorant en philosophie du droit au sein du laboratoire Identité & Subjectivité (UR 2129) à l’université de Caen Normandie et du programme RADIAN. Il propose ici une table ronde qui s’inscrit dans le contexte d’un « retour » aux idées marxistes depuis la crise de 2008. Sans se cantonner à une simple réhabilitation des concepts marxistes au sein des milieux de la production théorique et artistique, cette discussion vise à interroger les liens entre théorie et pratique, entre l’imaginaire communiste et les formes artistiques. Il s’agit de repenser comment l’art peut participer à une praxis transformatrice, ou à l’émergence de dynamiques émancipatrices. Son travail est présenté dans l’exposition Air de repos (Breathwork) qui se tient dans la nef du Capc du 15 novembre 2024 au 4 mai 2025.

 

 

Nicolas Montgermont, artiste
Nicolas Montgermont est un artiste sonore et radio qui explore la physicalité des ondes sous ses différentes formes. Depuis plus de quinze ans, il conçoit des dispositifs artistiques qui explorent l’essence poétique des ondes : résonance dans un volume, vibration des matières, richesse des paysages radio invisibles, musicalité des interférences, sculpture d’antenne, territoire d’écoute et d’émission... et développe en ce moment un travail sur les liens entre radio-art et politique. Il réalise des performances sonores, des installations, des disques et des compositions, seul ou en collaboration et participe à plusieurs collectifs de création sonore et radiophonique (Πnode, Yi King Operators, les Sons Fédérés, Jef Klak, l’Acentrale). Ses projets sont montrés dans de nombreux centres d’arts, musées, salles de concerts et lieux autogérés en Europe et ailleurs. Avec la performance Système implicite, Nicolas Montgermont crée une sculpture d’ondes électromagnétiques à l’aide de micro émetteurs FM. La performance vient révéler cette topologie invisible en déplaçant des postes radio dans l’espace, créant interférences et résonance acoustiques - en écho au travail de Max Neuhaus.

 

 

Ahmet Öğüt, artiste
Ahmet Öğüt, né à Diyarbakir, est un initiateur socioculturel, un artiste et un conférencier. Travaillant sur différents supports, notamment la photographie, la vidéo et l’installation, l'artiste utilise souvent l’humour et de petits gestes pour commenter des questions sociales et politiques plutôt sérieuses ou urgentes. Il collabore régulièrement avec des personnes extérieures au monde de l’art afin de modifier la perception du commun. Ahmet Öğüt a beaucoup exposé, plus récemment avec des expositions individuelles au Van Abbemuseum, State of Concept Athens, Kunstverein Dresden, Kunsthal Charlottenborg, Chisenhale Gallery, Berkeley Art Museum et Kunsthalle de Bâle. Il a également participé à de nombreuses expositions collectives comprenant la 17e Biennale d’Istanbul en 2022; FRONT International en 2022 ou la Triennale d’art contemporain de Cleveland (2022). Ahmet Öğüt a représenté la Turquie à la 53e Biennale de Venise en 2009.

 

 

Susanne Pfeffer, directrice du Museum für Moderne Kunst, Francfort-sur-le-Main
Susanne Pfeffer est directrice du MUSEUM MMK FÜR MODERNE KUNST de Francfort-sur-le-Main depuis janvier 2018, où elle a notamment assuré le commissariat des rétrospectives de Cady Noland (2018) et de Marcel Duchamp (2022) ainsi que l’exposition de groupe Crip Time (2021). De 2013 à 2017, elle a été directrice du Fridericianum à Kassel. Auparavant, elle a été pendant six ans conservatrice en chef de l’Institut d’art contemporain KW à Berlin (2007-2012), et comme conservatrice et conseillère du MoMA PS1 à New York. De 2004 à 2006, elle a été directrice artistique du Künstlerhaus Bremen. Susanne Pfeffer a été active au niveau international en tant que commissaire invitée entre autres à la Biennale de São Paulo, la Biennale de Lyon et le Musée d’art de Tel Aviv. Lors de la 57e exposition internationale d’art - La Biennale di Venezia (2017), sa présentation d’Anne Imhof au pavillon allemand a reçu le Lion d’or de la meilleure participation nationale.

 

 

Kasia Redzisz , directrice artistique de KANAL-Centre Pompidou
Avant de rejoindre KANAL-Centre Pompidou à Bruxelles, Kasia Redzisz était conservatrice principale à la Tate Liverpool (depuis 2015), où elle était responsable du programme d’expositions et de présentations de collections, ainsi que des collaborations internationales. De 2010 à 2015, elle a travaillé à la Tate Modern, où elle a assuré le commissariat de nombreuses expositions. Entre 2008 et 2015, elle a été directrice d’Open Art Projects, une organisation dédiée aux commandes artistiques innovantes. Son travail indépendant comprend de nombreux projets interdisciplinaires, dont l’exposition inaugurale du Muzeum Susch (2019) et la quatrième édition de la Biennale Art Encounters (2021). Elle est l’autrice de livres, l’éditrice de catalogues d’exposition et la collaboratrice de magazines tels que Frieze, Mousse et Tate Etc. La pratique curatoriale de Kasia Redzisz reflète son engagement en faveur de l’égalité et de l’expérimentation, ainsi qu’à l’établissement de dialogues transnationaux entre des pratiques artistiques issues de géographies diverses.

 

 

John Roberts, professeur d’art et d’esthétique
John Roberts est professeur d’art et d’esthétique à l’université de Wolverhampton en Angleterre et auteur d’ouvrages, notamment The Intangibilities of Form : Skill and Deskilling in Art After the Readymade (Verso, 2007), The Necessity of Errors (Verso 2011), Photography and Its Violations (Columbia University Press, 2014), Revolutionary Time and the Avant-Garde (Verso, 2015), Thoughts on an Index Not Freely Given (Zero Books, 2016), The Reasoning of Unreason : Universalism, Capitalism and Disenlightenment (Bloomsbury, 2018), Red Days : Popular Music & the English Counterculture 1965-1975 (Minor Compositions/Autonomedia), Capitalism and the Limits of Desire (Bloomsbury, 2022), Art, Misuse and Technology : Micheál O’Connell’s ‘System Interference’ (Uillinn, 2022) et Art and Emancipation (Brill, 2024).

 

 

Tino Seghal, artiste
Tino Sehgal est né à Londres en 1976. Il vit et travaille à Berlin. Tino Sehgal pose des questions essentielles sur les notions d’objets artistiques, de musée et d’économie. Il travaille avec des hommes et des femmes, parfois des chanteurs, parfois des danseurs ou des gardiens de musée, pour créer des « sculptures » produites par une transformation d’actions, de gestes. L’œuvre qu’il présente au cours du Symposium s’intitule Kiss.

 

 

Vid Simoniti, philosophe et historien de l’art
Vid Simoniti est philosophe et historien de l’art à l’université de Liverpool, où il dirige également le MA Art, Philosophy and Cultural Institutions. Son livre, Artists Remake the World (2024, Yale UP), étudie la place de l’art contemporain dans la sphère publique démocratique, tandis que Art and Knowledge After 1900 (coédité avec James Fox, Manchester UP) étudie la relation entre l’art et la science au cours du long XXe siècle. Ses publications universitaires portent notamment sur Adrian Piper, les histoires de l’art biotechnologique et la philosophie de l’art politique.

 

 

Claire Thouvenot, chercheuse en philosophie
Claire Thouvenot a donné des cours de philosophie de l’art à l’université de Nanterre puis a enseigné la philosophie au lycée. Elle a traduit du russe Art et production (éd. Sans Soleil, 2022), un essai du théoricien de l’art Boris Arvatov, protagoniste du mouvement constructiviste et productiviste en Russie soviétique. Ses recherches la conduisent aujourd’hui à interroger la fabrique du quotidien à même sa production, à travers la couture et la confection textile.

 

 

Sung Tieu, artiste
Sung Tieu est une artiste berlinoise dont la pratique pluridisciplinaire englobe les installations, la sculpture, le dessin, le texte, la photographie, le son et la vidéo. Son travail juxtapose fréquemment des recherches rigoureuses et des éléments autobiographiques pour explorer les impacts physiques et psychologiques des structures institutionnelles. Ses expositions individuelles actuelles et à venir incluent le Museum für Gegenwartskunst Siegen (2024), le KW Institute for Contemporary Art, Berlin (2025) et la Kunsthalle Bern (2025). Son travail est actuellement présenté dans le récit de collection Amour Systémique au Capc, exposition dans laquelle elle est artiste invitée.

 

 

Adrien Tinchi, artiste en compagnonnage au Capc
Adrien Tinchi est diplômé de l’École Supérieure d’Art et de Design de Reims en 2020. Il a cofondé l’artist-run-space The Left Place-The Right Space. Lauréat de la bourse RFPU (Physique de l’Univers) en 2021, il a également bénéficié d’une résidence de recherche avec les astrophysiciens du Paris Center for Cosmological Physics. Entre anticipation et mémoire, le travail d’Adrien Tinchi tend à produire, à reproduire ou à témoigner des évènements singuliers. Son travail questionne et joue des différents contextes de monstration possibles d’une œuvre et nourrit une volonté de créer des « parenthèses » spatiales et temporelles, parfois discrètes ou invisibles, témoignant d’un récit, ou devenant un prétexte pour en raconter un.

 

 

Philomène Troullier, étudiante en lettres
Philomène Troullier est étudiante en lettres et mène un travail sur le mouvement surréaliste et les relations entre art et politique. Sous la direction de Vincent Berthelier, son mémoire de master revient sur l’expérience de section française la FIARI (Fédération internationale pour un art révolutionnaire indépendant), initiée par André Breton et Léon Trotsky. Son précédent travail de recherche portait sur Vsevolod Meyerhold et la notion de théâtre populaire. Militante au sein de l’organisation Révolution Permanente, elle s’intéresse à l’histoire de l’art révolutionnaire et aux avantgardes artistiques qui ont accompagné les périodes de grands moments de lutte des classes.

 

 

Elfi Turpin, directrice du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA
Elfi Turpin est directrice du Frac Nouvelle-Aquitaine MECA depuis septembre 2024. Durant près de dix ans, elle a nourri une expérience de commissaire d’exposition indépendante, avant de prendre en 2013 la direction du Centre Rhénan d’Art Contemporain – CRAC Alsace, à Altkirch. Elle a ainsi présenté au CRAC Alsace des expositions remarquées telles les expositions personnelles de Beatriz Santiago Muñoz en 2023, de Liv Schulman en 2021, de Jarbas Lopes en 2017, de Daniel Steegmann Mangrané en 2014, d’Elisabetta Benassi en 2013 ; ou encore les expositions collectives Le couteau sans lame et dépourvu de manche ; Le jour des esprits est notre nuit dans un commissariat partagé avec Catalina Lozano en 2019 et Trust in Fiction en 2016. En 2021-2022, avec Filipa Oliveira, elle a assuré le commissariat de la Biennale d’art contemporain de Coimbra au Portugal. De 2021 à 2023, Elfi Turpin a coprésidé le réseau national des centres d’art contemporain - DCA, et a piloté en 2022 la première Assemblée européenne des centres d’art contemporain, en faveur de l’égalité de genre et de la diversité.

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