17.11.23 - 05.05.24
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Maxime Bichon (né en 1989), artiste vivant à Paris (France), est invité par le Capc Musée d’art contemporain de Bordeaux à investir un des espaces des galeries latérales du rez-de-chaussée pour sa première exposition institutionnelle.
Commissaire : Cédric Fauq
Vernissage : Jeudi 16 novembre 2023, 19h
8€ / 4,50€, tarif réduit / 2€, étudiants
Ces dix dernières années, Maxime Bichon a élaboré une pratique entre sculpture, poésie, installation et performance. Celle-ci se concentre sur les lieux et conditions d’apparition de l’art, l’artiste étant attaché à l’idée que celui-ci peut advenir ailleurs que dans des espaces d’exposition consacrés. Il a ainsi fait du ciel son atelier en développant une recherche sur le parachutisme et le BASE jumping (saut extrême) et il a participé à la conception en 2015 de l’école d’art alternative et gratuite The Cheapest University (l’université la moins chère), fondée sur l’hypothèse selon laquelle la pédagogie serait elle-même une œuvre d’art.
Il a retrouvé un atelier au sens traditionnel du terme il y a maintenant cinq ans. Parmi les formes récurrentes qui traversent celui-ci : des boîtes qui cachent ou révèlent leurs contenus, des pièges et des cages désarmés ainsi que des cocons de chenilles laissés vides. Au Capc, Maxime Bichon étend cet intérêt pour les contenants et la métamorphose à l’échelle du musée.
L’artiste façonne l’architecture actuelle de la galerie comme une sculpture, modifiant les lumières et les cimaises à plusieurs endroits pour révéler et altérer les propriétés du musée, faisant basculer l’espace d’exposition dans un état second, insaisissable. Une phrase qui a accompagnée Maxime Bichon dans la conception de l’exposition est celle de l’animateur écossais-canadien Norman McLaren (1914 – 1987) qui décrivait le dessin animé comme “l’art de manipuler les espaces invisibles entre chaque image”. Alors La poursuite est une exposition qui tente de s’emparer de cet espace-même – cet entre-deux – de l’œuvre, celui des intuitions et des transformations.
Elle est, aussi, le dernier chapitre d’une série d’expositions qui se sont tenues ces trois dernières années à Treignac en Corrèze, Rome (Italie) et Athènes (Grèce), dans des espaces qui avaient pour dénominateur commun leur usage domestique. Leurs titres étaient, respectivement : La fuite et l’enveloppe (2021), The Magician’s Sleeve [La manche du magicien (2021)] et Hôtel des 3 collèges (2022).
Ce projet a été sélectionné par la commission mécénat de la Fondation des Artistes qui lui a apporté son soutien.
Maxime Bichon, en savoir +